Visa pour l'Image, un festival qui tient toutes ses promesses...
Depuis la remise officielle des Visa d'Or, au Campo Santo, jusqu'aux projections en plein air, comme sur la place République, sans oublier bien sûr les lieux d'exposition, le succès populaire du Festival international du photojournalisme Visa pour l'Image va grandissant, d'année en année. Et cela fait maintenant vingt-six ans que ça dure, vingt-six ans que grâce à la CCI et à la Ville de Perpignan, mais également grâce au dynamisme des associations de commerçants et artisans, grâce à des chefs d'entreprises motivés et des partenariats d'exception, grâce aux nombreux bénévoles, grâce surtout à la formidable équipe de Jean-François Leroy, le directeur du Festival, vingt-six ans donc que grâce à cette fourmilière de gens qui fourmillent littéralement d'idées et d'imagination Perpignan rayonne sur la Terre.
Aussi, ce n'est pas sans un brin de fierté qu'hier soir j'ai tenu à ce que Mme la Préfète des Pyrénées-Orientales, Josiane Chevalier, nouvellement arrivée à Perpignan pour succéder au préfet René Bidal, partage à mes côtés la réussite de cette manifestation profondément et durablement ancrée sur le sol catalan.
Certes, "le poids des mots et le choc des photos" - slogan si cher à l'un des principaux médias acteurs de Visa pour l'Image - ne doit pas nous faire oublier tous les drames qui se déroulent sous nos yeux aux quatre coins de la Planète qui, décidément, a de plus en plus de mal à tourner rond.
Les photoreporters présents à Perpignan dans le cadre de Visa pour l'Image sont le témoignage vivant de la Vérité, ils expriment la réalité des faits, ils secouent notre conscience face à des extrémismes de tous bords qui prônent l'oubli du passé et intoxiquent les jeunes générations pour mieux perpétrer leurs génocides.