Ma réponse au maire de Toulouges
Dans le journal L’Indépendant daté du Jeudi 24 septembre 2015, le maire socialiste de Toulouges s’en prend violemment à la future communauté urbaine (CU) Perpignan Méditerranée. Qu’il étale ses convictions, ses sentiments, soit. Mais la tonalité de son propos est plutôt surprenante, car il s’appuie sur un comportement politique infondé qui au final fait perdre beaucoup de temps et d’énergie. S’il veut être rassuré sur l’avenir de Perpignan Méditerranée dans le cadre de sa transformation en CU, qu’il se connecte avec les métropoles de Brest, Cherbourg, Le Mans, Nantes, Rennes et Strasbourg, entre autres, toutes dirigées par des présidents socialistes ! J’ajouterai que c’est le gouvernement, socialiste, qui pousse à l’émergence de CU, à la fusion de communes, à favoriser des regroupements, etc.-etc., tout cela par la promesse de dotations, d’aides et de facilités fiscales diverses. Contrairement à ses allégations, la CU n’obligera la Ville de Toulouges et les Toulougiens en rien, puisque chacune des 36 communes de notre territoire disposera d’un droit de véto. Perpignan Méditerranée s’est délibérément tournée vers l’avenir, unie, innovante et conquérante. De grands dossiers nous attendent et nous devrons faire des choix très importants. Nous savons tous – à l’exception visiblement de Jean Roque – que la situation économique actuelle n’est pas simple, que la charge de nos compétences et le désengagement de l’Etat nous contraignent. Mais ce n’est pas une excuse suffisante pour laisser dire n’importe quoi. Ce vendredi soir, devant ses administrés, en réunion publique, le maire de Toulouges serait mieux inspiré d’apporter des réponses aux questions que se posent quotidiennement les Toulougiens, comme par exemple sur la sécurité publique, compétence municipale, plutôt que de se caler dans une démarche propagandiste tellement éloignée des attentes des citoyens.