L’été meurtrier
Cet été encore, les sapeurs-pompiers de France (et d’Europe) s’apprêtent à payer un lourd tribut à la guerre du feu. Depuis le début du mois, comme chaque année à pareille époque, des femmes et des hommes luttent au péril de leur vie contre des incendies pour protéger nos vies.
J’étais hier, mercredi 20 juillet 2016, à Pézilla-la-Rivière, aux cotés d'autres maires de la communauté urbaine (dont ceux de Pézilla et Torreilles) parmi les milliers d’anonymes qui ont tenu à rendre un dernier hommage à Bruno Collard, victime du devoir lors d’un accident de la route, près de Baho, le 13 juillet dernier, alors qu’il se rendait sur le front pour combattre les flammes en Salanque.
A travers lui, dans ce bel hommage rendu, particulièrement émouvant, touchant, ce sont bien sûr tous les métiers – car l’exercice de la profession s’appuie sur des compétences et des missions polyvalentes, multiples et diverses – qui entourent le rôle essentiel du pompier dans notre société et son quotidien, qui ont été mis à l’honneur. Ce n’est pas un hasard si, à chaque sondage, les sapeurs-pompiers arrivent en tête des métiers, avec les infirmières et les urgentistes, qui inspirent le plus confiance. Leur engagement pour les autres, pour autrui, n’est pas étranger à cette popularité.
J’ai aussi une pensée particulière pour Arnaud (un des frères de Bruno), Guillem et Mathieu, pour leurs familles, leurs proches, leurs collègues professionnels.