La Têt : un patrimoine vert en partage
Pendant trois jours, l’opération portée par le projet « Es Têt » (via la communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole et qui s’inscrit dans le cadre du programme territorial « Terra Nostra »), a permis à de très nombreux perpignanais de se réapproprier leur fleuve, la Têt.
Ce retour aux sources a également été l’occasion de valoriser les berges au regard des médias qui ont souligné l’événement. J’ai pu constater combien et comment les habitants de notre territoire en général, les Perpignanaises et les Perpignanais en particulier, sont en attente face à un tel patrimoine naturel. Car il s’agit certes de l’embellir, pour en faire un atout dans l’attractivité de notre ville, mais également de développer les nombreuses et diverses possibilités autour de cet espace végétal, dans le cadre très strict du Développement durable, comme par exemple les « déplacements doux » ou encore les « boucles vertes ». J’ai été agréablement surpris par l’ambiance qui s’est dégagée durant ces trois journées, par les souhaits exprimés par la population soucieuse de préserver cette richesse naturelle et, à travers celle-ci, un lien social identitaire.
Je remercie toutes les équipes concernées qui sont à l’origine de cet indéniable succès populaire. Je sais qu’avec mon ami le sénateur François Calvet, maire du Soler et 1er vice-président de Perpignan Méditerranée Métropole, ces équipes se sont activées de part et d’autre et d’un bout à l’autre de la Têt pour offrir ces grands moments de convivialité, sur un concept original qui a fait l’unanimité. Si à cette occasion des Perpignanais auront découvert – ou redécouvert – leur fleuve, alors le pari aura été gagné. Car au-delà de la valorisation du site, l’enjeu initial était, je le répète, que les habitants de notre territoire se réapproprient l’espace.