« Primaire » : des désaccords qui scellent des accords sur l’essentiel…
Celles et ceux qui, hier soir, à l’occasion du débat télévisé de l’entre deux tours de la « primaire » de la Droite et du Centre-droit, s’attendaient à une explication de texte musclée entre les deux derniers candidats en lice seront restés sur leur faim. C’est incontestable. Et c’est tant mieux ainsi car, comme je ne cesse de le répéter, dès lundi il nous faudra retrousser les manches pour continuer ensemble dans la même direction.
C’est vrai qu’au lendemain du 1er tour, certaines prises de positions, dans les deux camps, ne laissaient augurer rien de bon, rien de constructif en tout cas. Depuis, chacun a mis de l’eau dans son vin et le fonds a repris le dessus sur les formes. Le combat de rue n’a pas eu lieu. La férocité est restée au vestiaire. Et je le redis, c’est tant mieux ainsi.
Hier soir, nous avons assisté à un débat correct, digne, respectueux de la tradition républicaine en la matière. François Fillon a pu détailler son programme en balayant les caricatures quand il s’est agi d’aller au cœur de son programme pour dire les vérités qui en découlent. Il s’est présenté comme un vrai réformateur de notre société – Qui en a bien besoin – il a pu passer à l’offensive sur tous les sujets qui touchent les Français de près : la santé, l’éducation, le chômage… et, bien sûr, leur sécurité.
Bien entendu, je ne peux qu’être satisfait des prises de parole du candidat François Fillon qui, hier soir encore, a placé le curseur français où il fallait qu’il soit, c’est-à-dire vers les questions majeures de politique intérieure et l’indispensable redressement de la France.