Il y a un temps pour tout… même pour aller voter !
De nos jours, le droit de vote est synonyme de Démocratie. Le taux de participation à une élection, quelle qu’elle soit, est signe d’une vraie vitalité démocratique. Au fil de certains scrutins électoraux, cette participation s’amenuise. Depuis quelques années, une sorte de « désamour » semble s’être installé entre les électeurs-trices, le peuple, et les élus, les édiles, renvoyant de la classe politique une image peu reluisante et divisée.
Dimanche dernier, lors du 1er tour des élections législatives, l’électorat français, déchiré et sidéré par les « affaires » il semblerait, a manifesté une certaine colère par son choix de ne pas… aller voter.
Personnellement, je pense que c’est là une très mauvaise stratégie. Le droit de vote est un bien trop précieux pour être négligé et foulé au pied de la sorte. Alors oui, sans aller jusqu’au droit de vote obligatoire – comme cela se pratique déjà chez certains de nos voisins européens : Belgique, Luxembourg… Liechtenstein, Danemark, Grèce… - il nous faudra vite mener une réflexion pour faire revenir les Français devant les urnes ; par exemples, faire voter les Français un jour de semaine ?, comptabiliser les bulletins blancs et nuls ?... Nous devrons inévitablement en passer par là pour lutter contre l’abstention, surtout lorsque l’on sait que celle-ci est volontaire.
En attendant, je souhaite que la Fête des pères et la garantie d’un ensoleillement sublime pour ce dimanche 18 juin 2017, deuxième tour des élections législatives, ne constituent pas un frein à l’intention d’aller voter. Votez comme vous voulez, pour qui vous voulez, « pour » ou « contre » quelqu’un(e), mais allez voter !