Messieurs les « plumitifs-de-salon », arrêtez de tirer sur les forces de l’ordre !
Alors que depuis quelques semaines les « bobos-guignolos » et autres plumitifs-de-salon qui ont table ouverte dans le PAF (Paysage Audiovisuel Français) se succèdent au bout de la lorgnette du petit-écran, ou des réseaux sociaux, pour cracher leur venin sur les forces de l’ordre, je tiens en tant que maire de Perpignan à apporter mon entier soutien aux policiers, aux gendarmes, aux sapeurs-pompiers, à la Justice.
Le dernier (en date) à cracher sur la Police est le chroniqueur-écrivain-réalisateur Yann MOIX qui n’a pas hésité à interpeller sur le plateau de la chaîne C8 deux représentants des forces de l’ordre - venus témoigner de leur quotidien - dans des termes particulièrement grossiers : « La peur au ventre, vous n’avez pas les couilles d’aller dans des endroits dangereux ».
De tels propos abjects mériteraient certes d’être coupés au montage de l’émission (si celle-ci n’est pas diffusée en direct), mais surtout ils doivent être sanctionnés.
Par les temps qui courent, personne, et encore moins un « leader d’opinion médiatique » comme M. MOIX, dont la voix porte dans une certaine partie de la société, n’a le droit de jeter en pâture, de livrer à la vindicte populaire, des policiers qui, quotidiennement, sont confrontés à des menaces, à des agressions physiques, à des intimidations sur leur propres familles, à des scènes « de guerre » même, à des pressions, etc. Agir ainsi est totalement irresponsable.
A Perpignan, et c’est aussi vrai ailleurs je le sais, quoi qu’en dise et quoi qu’en pense M. MOIX, les forces de l’ordre investissent les quartiers les plus sensibles avec les moyens du bord, mais policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers vont au contact des populations pour les rassurer, pour maintenir le lien social. Selon les missions des uns et des autres, ils vont également dans ces secteurs parfois « oubliés » de la République pour traquer les narcotrafiquants, les dealers de tous poils. La tâche est rude, compliquée, difficile, dangereuse. Pas facile de faire un métier – Qui n’est pas un simple « job » ! – où vous êtes accueillis à coups de parpaings, où l’on vous jette des télés et des « frigos » sur la tête depuis certaines barres d’immeubles, quand on ne vous tire pas dessus avec une Kalachnikov !
Oui les temps sont rudes pour les policiers et les militaires engagés dans notre protection, dans le maintien de l’ordre, dans la sécurité des personnes et des biens. Les forces de l’ordre ont besoin d’être encouragées plutôt que salies par des propos ignobles et immondes qui ne font que conforter les voyous dans leur détermination à enflammer la République.
A Perpignan, depuis des semaines, et le journal L’Indépendant s’en fait l’écho régulièrement dans ses pages de faits-divers, de « gros poissons » tombent entre les mailles du filet judiciaire. Aujourd’hui encore, on apprend l’arrestation de l’auteur de coups de feu (9mm) qui au début de l’année avait suscité l’émoi dans le quartier du boulevard Kennedy. Plus de 8 mois d’une enquête minutieuse qui aura permis au final de neutraliser toute une bande de dealers, entre Béziers et Perpignan. La semaine dernière, d’autres trafiquants évoluant dans la Cité « Les Oiseaux » ont été placés en détention.