Les quotas d’immigration économique : une réponse pour des secteurs professionnels en manque de main d'œuvre qualifiée
Les quotas en matière d’immigration économique pour exercer une activité professionnelle sur le territoire national n’ont rien d'une révolution. Souvent envisagée, débattue à de nombreuses reprises cette immigration économique est aujourd’hui une réalité qu’il ne faut pas contourner mais accompagner pour éviter une immigration non contrôlée et des situations précaires contre-productive.
Cette initiative, que je défends depuis longtemps, doit permettre de simplifier les démarches pour l’embauche de ressortissants n’appartenant pas à l’Union européen, de mieux identifier les besoins par secteur professionnel et d’apporter une réponse concrète aux chefs d’entreprise en quête de main qualifiée ou prête à se former.
De nombreux pays les pratiquent déjà. Le Canada, le Danemark... Ça fonctionne.
Certains vont penser que les salaires de base vont baisser, que de nombreuses personnes sans emploi pourraient dès à présent exercer ces métiers en tension sans faire appel à des étrangers . Mais force est de constater que de nombreux secteurs ne trouvent pas cette main d’oeuvre indispensable au développement économique français. 150 000 emplois ne trouvent pas preneur chaque année ! Pour ne citer que deux exemples : la restauration et le bâtiment ont les plus grandes difficultés pour trouver des salariés. Heures trop contraignantes, pénibilité , salaires bas ... sont les raisons avancées pour justifier le refus d’occuper ces postes !
Cette immigration économique doit permettre de répondre à cette difficulté de recrutement, elle doit également conduire à une meilleure intégration des étrangers qualifiés. Elle permettra aux entreprises de créer des équilibres économiques aujourd’hui indispensables. Le nombre d'immigrés économiques ne devrait pas augmenter, seuls les profils recherchés seront déterminés par région et secteur économique concerné. Une solution aujourd’hui qui s’impose face à un contexte migratoire qui a besoin d’une réglementation juste et équilibrée et une demande des chefs d’entreprises de secteurs spécifiques aujourd’hui sans réponse. Alors faut-il continuer ainsi, débattre et ne pas agir ou s’adapter et répondre à une problématique sociétale incontournable ?