Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Mes vœux à la presse…

14 Janvier 2019, 15:59pm

Publié par Jean-Marc Pujol

Ce lundi 14 janvier, à la mi-journée, à l’Hôtel de Ville, j’ai présenté mes vœux à la presse, devant une cinquantaine de journalistes et correspondants représentatifs de l’ensemble des médias couvrant quotidiennement l’actualité perpignanaise.
« L’année 2018 s’est achevée au plan social sur une note incertaine et dans la confusion. Le mouvement des Gilets jaunes marquera l’époque et les esprits, et restera gravé dans les annales de la mémoire collective, comme un certain mois de mai 1968… 2018 s’en est allée, vive 2019 ! et tournons la page, pour nous inscrire dans un autre registre, passer à autre chose, retrouver une certaine sérénité sans pour autant tirer un trait sur une certaine réalité économique et sociale, qui reste le vécu au quotidien de trop de personnes laissées sur le bord de la route. Parce que le moment des vœux est une période que l’on souhaite heureuse, résolument optimiste, je ne dérogerai pas à la règle tout en restant pleinement conscient, en alerte, sur les événements présents et les perspectives futures », voilà ce que je leur ai dit en substance lors de mon intervention.
Ce rendez-vous m’a permis de décliner la majeure partie des réalisations en cours, d’évoquer certains projets, de dresser le bilan de certaines actions, de faire un point sur les ambitions de l’équipe municipale et de la métropole Perpignan Méditerranée et ses trente-six communes pour le développement de notre territoire. Comme dans tout regard objectif sur la situation, il y a des satisfactions, mais également parfois des regrets et des doutes, des moments de tension, des pressions, des attentes, des rencontres, des objectifs étoilés, etc.-etc., tout cela contribue à façonner notre « histoire », nos histoires.
J’ai rappelé aux journalistes combien et comment leur rôle est essentiel : « Vous relayez l’information et reliez les gens entre eux. Vous communiquez de l’information quotidiennement, en temps réel avec les réseaux sociaux, et il en va de votre responsabilité de donner envie, de montrer ce qui marche et ne pas souligner systématiquement les choses qui ne vont pas. Oui, bien entendu,  il y a des choses qui ne vont pas, mais il y a tant de choses qui fonctionnent (…). Une fois de plus la presse a été prise à partie, le mouvement social en cours a pris pour cible les médias preuve que les journalistes sur le terrain font un travail difficile même si je ne suis pas toujours d’accord  avec vous je serai toujours à vos côtés pour défendre la liberté de la presse, qui est la liberté d’expression. Perpignan qui  accueille chaque année le festival du photojournalisme, Visa pour l’Image,  doit mener ce combat à vos côtés. Par exemple, il est absurde de voir aujourd’hui des équipes de journalistes se rendre sur le terrain d’événements encadrées par des vigiles, par des agents de sécurité ! Des journalistes menacés, insultés, agressés verbalement voire physiquement, presque lynchés… Leur seul tort, leur unique faute ? Couvrir un événement ! Récemment encore, à un journaliste parisien qui m’interviewait, je confiais : « Le jour où la France aura perdu sa liberté d’expression, c’est le jour où on clouera le bec au Canard Enchaîné, le jour où l’on interdira à cet hebdomadaire satirique de paraître… Nous serons alors devenus une dictature ». Je vous souhaite à toutes et à tous une très belle année 2019. Riche en succès et joies personnels ».
Après une brève série de questions-réponses, comme le veut la tradition j’ai pu m’entretenir individuellement avec chaque journaliste qui le souhaitait en levant le verre de l’amitié.
Mes vœux à la presse…Mes vœux à la presse…